samedi 27 février 2010

Inauguration du salon Ecodéclic

Aujourd'hui, j'inaugurais le premier salon Ecodéclic, voici le discours :
Bonjour,

Il existait auparavant tout les 2 ans sur Dole, la foire bio du tournesol, l'équivalent de ce salon, et j'ai beaucoup regretté sa disparition en 2004 à cause du manque de moyens de l'association organisatrice, Dole Ecologie.

C'est donc avec beaucoup d'enthousiasme que j'inaugure le premier salon ECODECLIC de la région doloise, et je tiens à saluer le travail de ses jeunes organisateurs et remercier les nombreux participants qui y contribuent.

Pour info, il existe aussi sur Dole, tous les jeudis en fin de journée, un marché de produits régionaux sur le cours St Mauris.

Vous avez tous pris la décision d'agir pour notre environnement, donc pour notre santé, notre bien-être, en proposant des produits ou des activités qui vont dans le sens du développement durable.
Les responsables d'Ecodéclic ont appliqué ce concept à l'organisation de ce salon et j'espère bien que cette pratique se généralisera sur toutes les manifestations.
A ce propos, j'invite toutes les associations à participer à une formation proposée par la ville de Dole sur ce sujet, pendant la semaine du développement durable.

Il est nécessaire que chacun agisse, car si chaque habitant a le même droit d’utiliser les ressources de la Terre, il a aussi le devoir d’en assurer la pérennité pour les générations à venir. C’est ça agir localement, en pensant globalement.

Nos comportements changent si on nous en donne les moyens, et il faut souvent nous forcer la main. Plus de sac plastique aux caisses des magasins, et nous ressortons tous nos paniers, ou des sacs recyclés.

En 2009, c'est un français sur deux qui consomme du bio au moins une fois par mois. On ne peut que s'en réjouir, mais l'offre reste loin de répondre à la demande. Car si en 2009, en France, le nombre d'agriculteurs passant au bio a augmenter de 20%, ce ne sont que 3600 agriculteurs bio de +. Il faut savoir que la surface de l'agriculture bio en France ne représente que 2,5 % des surfaces agricoles utiles, et il en faudra 6% en 2012 et 20% en 2020 pour atteindre les objectifs du grenelle. Là on force la main des agriculteurs, mais on leur offre des moyens ridicules.

De ce fait, afin de compenser l'offre, ce sont souvent des produits importés que nous retrouvons dans nos assiettes. Bravo, pour le bilan carbonne !


De même, an nom du principe de précaution, pourquoi ne pas remplacer d'autorité, par des produits naturels, les substances chimiques (ces fameux phtalates) dans la composition de produits de soin, alors qu'ils sont qualifiés de substances préoccupantes pour notre organisme et notre environnement ?

Pourquoi réduire les mannes financières des organismes de logements sociaux, alors même qu'ils doivent répondre aux enjeux de réduction énergétique de leur parc immobilier ?

Vous comprendrez que mon discours interrogatif ne vous concerne nullement puisque vous avez fait le bon choix.

Beaucoup de choses sont à faire, et ce n’est pas dès demain que nous en verrons les conséquences. Mais pour les générations à venir nous nous devons de faire cet effort, pour que nos enfants / petits enfants continuent à vivre sur une planète riche en couleurs.

Je vous remercie et souhaite un franc succès à ce salon.

Isabelle NOUVELLON
Adjointe au développement durable

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