vendredi 1 mars 2013

Le développement durable à Dole en détail


Interview d'Isabelle Nouvellon, adjointe au développement durable, Dole-Mag : février 2013

En quoi le développement durable est-il nécessaire ?

C'était une des priorités fortes du programme électoral de l'équipe actuelle, d'où la création du poste d'adjointe que j'occupe. La prise en compte du développement durable est une nécessité pour laisser aux générations futures un environnement supportable. Chaque action, chaque projet doit être réfléchi pour ne pas avoir de conséquences nuisibles sur la population actuelle, mais aussi celle à venir.
Depuis 2008, des choses ont été mises en place, pas forcément très visibles, mais toujours importantes.

Quelles actions entreprenez-vous ?

Les agents d'entretien de la municipalité ont suivi une formation et n'utilisent que des produits éco-responsables n'impactant pas l'eau, mais également sans impact sur l'air ambiant et la santé.
En commission d'appels d'offres nous privilégions le choix de peintures sans composé organique volatile utilisées à l'intérieur de nos bâtiments : écoles, crèches... Les crèches ont remplacées les biberons contenant du bisphénol, bien avant l'interdiction de commercialisation.


De même, le service des espaces verts est sensibilisé au développement durable. La gestion différenciée des espaces verts qui laisse herbe et jachère poussées avec des fauches 2 fois dans l'année, préserve la biodiversité dans certains lieux de la ville. Ce qui amène aussi une diminution drastique des produits phytosanitaires qui ira jusqu'à leur suppression.

Chaque dolois doit pouvoir trouver près de chez lui un espace vert, et pourquoi pas, en disposer. D'où l'idée du projet « un quartier = un jardin ». La ville a acquis un terrain sous le pont de la Corniche pour un projet de jardin partagé.

En tant qu'adjointe au développement durable, vous vous occupez également des relais de téléphonie mobile...

Effectivement, je négocie actuellement d'anciennes conventions passées avec les opérateurs de téléphonie mobile sur les sites des châteaux d'eau et sur la chaufferie municipale où ils ont installé des antennes relais. Le prix de leur loyer annuel se voit ainsi multiplié par 3, et la durée des conventions passant de 15 à 9 ans en cas d'éventuels changements de législations. Je suis sensible au sujet de l'impact des ondes électromagnétiques et à l'écoute des riverains. C'est pourquoi, à ma demande, les opérateurs ont réduit le nombre d'antennes sur le château d'eau de La Bedugue. Mon refus de l'implantation d'une antenne sur l'église de La Bedugue face à l'école participe à l'application du principe de précaution.

Le développement durable au quotidien :

La grande tablée, c'est durable !

La restauration municipale utilise 20% de produits bio et 60% d'aliments en provenance de circuits courts, moins gourmands en énergie.

Le réseau de bus TGD, c'est durable !

Un million de voyageurs par an, c'est beaucoup de déplacements en voiture d'évités !

Protection des captages, c'est durable !

En signant une convention conditionnée à des pratiques culturales respectueuses de l'environnement avec les agriculteurs de la prairie d'Assaut, l'une des principales alimentations en eau potable de Dole est préservée.

Les pistes cyclables, c'est durable !

En multipliant par 5 les kilomètres de voies cyclables et en installant des accroche-vélos en ville, c'est faciliter l'usage du vélo. Moins de trajet en voiture c'est aussi moins de pollution et plus de sérénité dans les déplacements en ville.

La sensibilisation de la population à l'environnement, c'est durable !

La semaine du développement durable organisée avec les associations de l'environnement, les écoles, les centres de loisirs et beaucoup d'autres acteurs, participe à la diffusion de ce message.

Le marché bio, c'est durable !

En installant un marché bio sur le cours St Mauris tous les jeudis, c'est donné la possibilité aux habitants d'acheter des produits directement aux producteurs locaux. 

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