La nuit, dans les rues commerçantes de nos villes, nous nous retrouvons souvent face à des enseignes lumineuses restées allumées. Des néons de boutiques qui ont pourtant fermé leurs portes... A quoi servent ces néons ? A rendre la ville plus belle ? A continuer à marquer la présence d'un commerce ? A imposer une marque, un logo, une "identité" ?
ÉTAT DES LIEUX
Les enseignes des boutiques allumées toute la nuit représentent tout d’abord une agression publicitaire. Mais même au-delà de ce sentiment de harcèlement pesant, quel commerçant peut sincèrement considérer que ces néons allumés dans des rues quasi désertes sont efficaces pour augmenter ses ventes ?
De plus, ces néons consomment une quantité importante d’énergie. Alors qu’on gaspille, des gens dorment dans les renfoncements des boutiques. Sans parler de l’impact écologique de ces consommations d’énergie dans le contexte actuel de raréfaction des ressources et de réchauffement climatique.
Les néons engendrent donc une double pollution, celle pour produire l’électricité mais aussi celle, lumineuse, qui nous empêche de voir les étoiles...
UNE ACTION SENSÉE ET NON VIOLENTE
C’est pour monter cette dérive que le samedi 24 octobre, 1er jour de la nuit, nous avons éteint simplement ces néons. Ce geste simple et non violent ne dégrade pas les biens. Si dans certains cas, il faut reconnaître l'intérêt des enseignes lumineuses, il s’agit avant tout de dénoncer leur utilisation abusive, au service de la publicité. Nous sélectionnons avec attention les néons que nous éteignons. Nous n’agissons jamais sur un commerce ouvert, un café ouvert, une pharmacie ouverte... En revanche, en cas d’abus, nous n’hésitons pas. Le plus marquant étant le cas de certaines banques, dont les horaires sont restreints mais qui continuent d'afficher fièrement leur logo... de banque... la nuit. Des repères ? Oui mais trop de néons tuent le néon utile ! Trop de lumière éblouit ! Une enseigne indiquant un distributeur de billets, d'accord ; toute la banque allumée pour un distributeur de billets, non. Nous espérons que les commerçants prendront conscience de cette absurdité, et prendront les mesures nécessaires en éteignant leurs enseignes la nuit. L'éclairage de la voie publique pour guider les pas des habitants ne doit pas être financé par des fonds privés, mais par des fonds publics.
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lundi 26 octobre 2009
mardi 20 octobre 2009
Le Jour de la nuit à DOLE le 24 Octobre
Destiné au grand public, le Jour de la Nuit est une opération de sensibilisation à la protection de la biodiversité nocturne et du ciel étoilé et à la pollution lumineuse. Depuis quelques années, la nuit est confrontée à la montée d’une pollution lumineuse issue d’une généralisation de l’éclairage nocturne. En dix ans, le nombre de points lumineux a augmenté de 30 % en France et s’élève à plus de 8,7 millions de points. Or cet éclairage artificiel perturbe la faune nocturne, faisant déserter certaines espèces des régions urbaines, fait disparaître le ciel étoilé, au grand dam d’astronomes en quête de sites d’observation. Cette pollution lumineuse alourdit également la facture écologique en gaspillant beaucoup trop d’énergie. Pour lutter contre les changements climatiques, et ce à quelques semaines du Sommet de Copenhague, il est nécessaire de revenir vers une utilisation plus raisonnée de l’énergie et donc de l’éclairage artificiel.
Marc Borneck et le service électricité de la ville ont réfléchi au moyen de s'engager dans cette action écologique et n'éclaireront pas cette nuit-là les monuments historiques (Collégiale, Médiathèque, Porte d’Arans), l’éclairage de certaines rues sera également amoindri (zone piétonnière de la rue des Arènes et grande rue).
Pour le 400ème anniversaire de l’observation du ciel par Galilée, les "Nuits galiléennes" coordonnées par l’Association Française d’Astronomie proposent à tous d’observer Jupiter et ses satellites ce samedi 24 octobre, l’animation sera conduite par le club d’astronomie de le MJC sur le parvis de la Médiathèque dès la tombée de la nuit, si le temps le permet.
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Marc Borneck et le service électricité de la ville ont réfléchi au moyen de s'engager dans cette action écologique et n'éclaireront pas cette nuit-là les monuments historiques (Collégiale, Médiathèque, Porte d’Arans), l’éclairage de certaines rues sera également amoindri (zone piétonnière de la rue des Arènes et grande rue).
Pour le 400ème anniversaire de l’observation du ciel par Galilée, les "Nuits galiléennes" coordonnées par l’Association Française d’Astronomie proposent à tous d’observer Jupiter et ses satellites ce samedi 24 octobre, l’animation sera conduite par le club d’astronomie de le MJC sur le parvis de la Médiathèque dès la tombée de la nuit, si le temps le permet.
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