LE COLLECTIF DES USAGERS DU VÉLO DE DOLE ET SES ENVIRONS organise une balade vélo : SAMEDI 5 JUIN 2010 à 14h30 Rendez vous parvis de La Commanderie départ à 15h
Découverte d’un parcours urbain astucieux et parallèle aux grands axes routiers.
ITINERAIRE :
Départ Rond point, Rues prairies, Fenottes, Barthélémy,
chemin des pêcheurs, Montciel, de la proie, de Chaux, Ledoux, rue du Val d’Amour,
forêt de Chaux par la route du gd contour et chien pendu, centre équestre, rues de Bizard, Muguet, Val d’Amour,
M.Juin, rue J.Feuvrier,
La Commanderie /16h30.
CONSEILS
Vélo à vérifier : freins, vitesses, sonnette…..
Porter des vêtements de couleurs visibles, le gilet jaune est la meilleure solution….
Le casque bien réglé par son serrage
Conduite à droite, et prévenir si changement de direction. Distance avec le cycliste précédent
Respect du code de la route, arrêt au feu rouge et pied à terre au stop…..
OBJECTIFS du COLLECTIF des USAGERS du VÉLO de DOLE
Encourager la pratique du vélo dans les déplacements quotidiens
et de loisirs
Permettre aux citoyens de se retrouver et de partager leurs expériences,
identifier les attentes et les répercuter auprès des collectivités.
Proposer des aménagements de stationnement et de circulation,
pour faciliter et sécuriser les déplacements à vélo,
en complément des autres modes de transport,
Mail : contact@mjcdole.com
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lundi 31 mai 2010
vendredi 21 mai 2010
Tout en couleur !
De magnifiques découvertes que nous fait partager Didier Lavrut (LPO).
Nichant à proximité de Dole, ces guépiers venus d'Afrique, sont magnifiques et les photos aussi.
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lundi 17 mai 2010
Abeilles suite : Marc Borneck
Suite à l'appel au secours de Patrice Cahé, apiculteur à Azans, je me suis rendu sur son exploitation pour constaté l'étendu de ce qu'on peut appelé une catastrophe.
Navrant spectacle que de voir ces milliers d'abeilles mortes devant ses ruches. Nul doute qu'il s'agit bien là d'une intoxication, les comportements des abeilles, la rapidité avec laquelle celles-ci sont mortes et la force des ruches (taille du couvain et nombre de cadres de couvain) impactées.
A cette heure il ne peut y avoir qu'un faisceau de présomptions, il est toujours difficile d'apporter des preuves parce que les analyses des cadavres sont longues et couteuses (un seul laboratoire en France me semble t-il) et il est difficile de déterminer qui a utilisé un produit dangereux pour l'abeille.
Mais Patrice avait filmé ses ruches un jour où un agriculteur pratiquait un "sulfatage", on entend très bien la turbine au loin.
Cet agriculteur a été rencontré et a précisé avoir semé du maïs traité au Cruiser. Outre la dangerosité de la molécule utilisée, les conditions même des semailles est probablement à mettre en cause : sol trop sec, vent, possible utilisation d'un semoir pneumatique.
Bien entendu celui-ci se défausse.
Il est à noter que Patrice a rencontré une habitante d'Azans qui lui a dit avoir vu "sa" nichée d'hirondelles mortes le même jour, on sait que la disparition des hirondelles est due pour l'essentiel aux insecticides.
D'autre apiculteurs du secteur sont visiblement dans le même cas que Patrice.
Par ailleurs il est proprement scandaleux que Patrice n'ait pas reçu plus de considération de la part des services de police et de gendarmerie (excepté la police municipale) qui ont refusé d'enregistrer plainte ou main courante. Quant à l'incurie de l'Etat à travers ses services (Direction des Services Vétérinaires ...) !
Comme l'a dit un certain Président : ça commence à bien faire !
Au delà des différentes aides que l'on peut apporter à Patrice, il est urgent que nous nous mobilisions pour que de telles catastrophes ne se reproduisent plus.
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Navrant spectacle que de voir ces milliers d'abeilles mortes devant ses ruches. Nul doute qu'il s'agit bien là d'une intoxication, les comportements des abeilles, la rapidité avec laquelle celles-ci sont mortes et la force des ruches (taille du couvain et nombre de cadres de couvain) impactées.
A cette heure il ne peut y avoir qu'un faisceau de présomptions, il est toujours difficile d'apporter des preuves parce que les analyses des cadavres sont longues et couteuses (un seul laboratoire en France me semble t-il) et il est difficile de déterminer qui a utilisé un produit dangereux pour l'abeille.
Mais Patrice avait filmé ses ruches un jour où un agriculteur pratiquait un "sulfatage", on entend très bien la turbine au loin.
Cet agriculteur a été rencontré et a précisé avoir semé du maïs traité au Cruiser. Outre la dangerosité de la molécule utilisée, les conditions même des semailles est probablement à mettre en cause : sol trop sec, vent, possible utilisation d'un semoir pneumatique.
Bien entendu celui-ci se défausse.
Il est à noter que Patrice a rencontré une habitante d'Azans qui lui a dit avoir vu "sa" nichée d'hirondelles mortes le même jour, on sait que la disparition des hirondelles est due pour l'essentiel aux insecticides.
D'autre apiculteurs du secteur sont visiblement dans le même cas que Patrice.
Par ailleurs il est proprement scandaleux que Patrice n'ait pas reçu plus de considération de la part des services de police et de gendarmerie (excepté la police municipale) qui ont refusé d'enregistrer plainte ou main courante. Quant à l'incurie de l'Etat à travers ses services (Direction des Services Vétérinaires ...) !
Comme l'a dit un certain Président : ça commence à bien faire !
Au delà des différentes aides que l'on peut apporter à Patrice, il est urgent que nous nous mobilisions pour que de telles catastrophes ne se reproduisent plus.
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Libellés :
Marc Borneck
Sale temps pour les abeilles !
Un apiculteur d’Azans, village sur la rive gauche du Doubs, aujourd’hui devenu un quartier de Dole, connaît ces dernières semaines une lourde perte dans ses ruches.
Jugez des dégâts :
« Depuis le 19 avril , dit son message diffusé par mail, j'ai constaté des troubles anormaux sur mon rucher d'Azans, qui compte plus de 50 colonies ; idem à Brevans (30 colonies).
J'ai pris le temps de filmer les abeilles qui ne cessent de s'épouiller, qui tombent devant les ruches. J'ai prélevé des abeilles symptomatiques et du pollen. J'ai prévenu la DSV (Direction des Services Vétérinaires, qui ne semble pas très pressée d'élucider cette affaire et qui, ce 15 mai, n’a pas encore donné signe d’un moindre souci de vie des abeilles. L'ADAFC - Association de développement de l'apiculture en Franche Comté- dont le siège est à la Chambre régionale d'Agriculture, est, elle, débordée d’appels de tout le département) Le 7 mai, après une semaine de pluie, les abeilles ont effectué un butinage de rattrapage. A 18 heures, il y avait des centaines d'abeilles tremblantes devant chaque ruche. » De plus, maintenant, les couvains sont dépérissants…
Patrice Cahé, l’apiculteur, a voulu alerter les autorités. La police nationale ne répond pas, à défaut de plainte déposée (cette précision, ça concerne la police NATIONALE), les gendarmes lui ont quant à eux conseillé de trouver un métier comme tout le monde, au prétexte qu’élever des abeilles n’était qu’un passe-temps sympathique. La police municipale s’est déplacée, pour constater l’état des choses, ce qui est une maigre consolation.
Les responsables sont sans doute quelques-uns, qui arrosent leurs champs au prétexte d’assainir les sols ; mais l’un d’entre eux est connu, vu qu’il exploite sur la prairie d’Assaut - ainsi nommée pour avoir été le terrain d’occupation des troupes françaises lors des sièges de la ville au XVIIe siècle - sur l’autre rive, en face d’Azans. Rencontré par l’apiculteur, il a reconnu avoir semé 12 hectares de semences de maïs enrobées de Cruiser (molécule active : thiaméthoxam), et cela depuis deux ans. Ce n’est pas un hasard si Patrice Cahé a déjà connu de lourdes pertes de son cheptel d’abeilles l’an passé, comme il en témoignait lors du débat suivant la projection du film Disparition des abeilles: la fin d'un mystère, de Natacha Calestrémé, à la MJC de Dole, pendant la Semaine du développement durable.
Avec la sécheresse qui sévissait début avril, les terres arrosées d’insecticide étaient très sèches, « comme de la cendre » (dixit l’agriculteur si peu précautionneux et pourtant doué de jugement). (Euh… oui… et alors ? Qu’est-ce qu’il faut tirer de cette remarque ?) et on sait que ce type de semences enrobées dégage dans ces conditions de la poussière où se trouve la molécule incriminée.
Isabelle Nouvellon , adjointe au maire de Dole, chargée des politiques de développement durable, a quelques leviers pour agir a posteriori - en tout premier lieu, provoquer une réunion avec la Chambre d’Agriculture pour changer les termes d’une convention qui lie les agriculteurs de la prairie d’Assaut à la Ville de Dole et à la Lyonnaise des Eaux, car ce sont des terres qui circonscrivent les puits de captage. Pour l’heure, rien de très contraignant : les prairies en herbe y sont préférées à tout mode de culture, mais hélas, cette zone, inondable, humide, est pour le GAEC du coin faite tout exprès pour les maïs. Et s’il leur est demandé d’être attentifs à la réglementation concernant notamment l'usage de produits phytosanitaires, ils n’en font qu’à leur tête.
Pourtant vous n’ignorez rien du phénomène de la disparition des abeilles… Quelques chiffres records piochés sur le site http://www.science.gouv.fr : de la fin de l’année 2006 à la fin de l’hiver 2007, perte de 60 % des colonies aux USA et jusqu’à 90 % dans certains États de l’Est et du Sud ; 40 % des ruches se sont vidées au Québec, 25 % des colonies sont décimées en Allemagne, idem à Taiwan, en Suisse, au Portugal, en Grèce et dans de nombreux autres pays d’Europe.
Patrice Cahé est plein d’amertume, car il a tenté depuis deux ans d’alerter les exploitants agricoles de ce danger, en leur demandant une chose très simple : l’alerter des dates d’arrosage aux pesticides et autres insecticides d’ensemencement ou de traitements, afin qu’il prévoie un éloignement ou un confinement des ruches. Une démarche respectueuse et du travail des uns et des autres, et des abeilles, qui n’a pas été prise en compte non plus ! Après le Gaucho, que l’exploitant a déclaré avoir utilisé préalablement, et aujourd’hui interdit en France, le Cruiser est mis en cause, ce qui n’a pas empêché l’Agence française de sécurité sanitaire alimentaire (Afssa) de rendre néanmoins un avis favorable à son utilisation, assorti de nombreuses précautions et recommandations, pour la sécurité des abeilles notamment.
« Les abeilles domestiques (Apis mellifera), par leur consommation de nectar et de pollen, peuvent être intoxiquées par une exposition unique (toxicité aiguë) ou répétée (toxicité chronique) à ces insecticides. Les molécules peuvent induire la mort des abeilles ou provoquer des effets sublétaux sur leur physiologie, leurs capacités cognitives et leur comportement, qui en retour peuvent occasionner des pertes d’abeilles ou affecter le développement de la colonie. »1 (À quelle note cet appel de note renvoie-t-il ? à celle qui est en bas de cette page, les petits n° qui s’y trouvent correspondent aux différents labo.
La triste conclusion de cette triste affaire est donnée par Isabelle Nouvellon dans sa réponse à l’apiculteur : « Quel monde ! Cet agriculteur n'est même pas conscient que c'est grâce à vos abeilles que ses plants sont pollinisés, c'est incroyable ! »
Lire la suite !
Jugez des dégâts :
« Depuis le 19 avril , dit son message diffusé par mail, j'ai constaté des troubles anormaux sur mon rucher d'Azans, qui compte plus de 50 colonies ; idem à Brevans (30 colonies).
J'ai pris le temps de filmer les abeilles qui ne cessent de s'épouiller, qui tombent devant les ruches. J'ai prélevé des abeilles symptomatiques et du pollen. J'ai prévenu la DSV (Direction des Services Vétérinaires, qui ne semble pas très pressée d'élucider cette affaire et qui, ce 15 mai, n’a pas encore donné signe d’un moindre souci de vie des abeilles. L'ADAFC - Association de développement de l'apiculture en Franche Comté- dont le siège est à la Chambre régionale d'Agriculture, est, elle, débordée d’appels de tout le département) Le 7 mai, après une semaine de pluie, les abeilles ont effectué un butinage de rattrapage. A 18 heures, il y avait des centaines d'abeilles tremblantes devant chaque ruche. » De plus, maintenant, les couvains sont dépérissants…
Patrice Cahé, l’apiculteur, a voulu alerter les autorités. La police nationale ne répond pas, à défaut de plainte déposée (cette précision, ça concerne la police NATIONALE), les gendarmes lui ont quant à eux conseillé de trouver un métier comme tout le monde, au prétexte qu’élever des abeilles n’était qu’un passe-temps sympathique. La police municipale s’est déplacée, pour constater l’état des choses, ce qui est une maigre consolation.
Les responsables sont sans doute quelques-uns, qui arrosent leurs champs au prétexte d’assainir les sols ; mais l’un d’entre eux est connu, vu qu’il exploite sur la prairie d’Assaut - ainsi nommée pour avoir été le terrain d’occupation des troupes françaises lors des sièges de la ville au XVIIe siècle - sur l’autre rive, en face d’Azans. Rencontré par l’apiculteur, il a reconnu avoir semé 12 hectares de semences de maïs enrobées de Cruiser (molécule active : thiaméthoxam), et cela depuis deux ans. Ce n’est pas un hasard si Patrice Cahé a déjà connu de lourdes pertes de son cheptel d’abeilles l’an passé, comme il en témoignait lors du débat suivant la projection du film Disparition des abeilles: la fin d'un mystère, de Natacha Calestrémé, à la MJC de Dole, pendant la Semaine du développement durable.
Avec la sécheresse qui sévissait début avril, les terres arrosées d’insecticide étaient très sèches, « comme de la cendre » (dixit l’agriculteur si peu précautionneux et pourtant doué de jugement). (Euh… oui… et alors ? Qu’est-ce qu’il faut tirer de cette remarque ?) et on sait que ce type de semences enrobées dégage dans ces conditions de la poussière où se trouve la molécule incriminée.
Isabelle Nouvellon , adjointe au maire de Dole, chargée des politiques de développement durable, a quelques leviers pour agir a posteriori - en tout premier lieu, provoquer une réunion avec la Chambre d’Agriculture pour changer les termes d’une convention qui lie les agriculteurs de la prairie d’Assaut à la Ville de Dole et à la Lyonnaise des Eaux, car ce sont des terres qui circonscrivent les puits de captage. Pour l’heure, rien de très contraignant : les prairies en herbe y sont préférées à tout mode de culture, mais hélas, cette zone, inondable, humide, est pour le GAEC du coin faite tout exprès pour les maïs. Et s’il leur est demandé d’être attentifs à la réglementation concernant notamment l'usage de produits phytosanitaires, ils n’en font qu’à leur tête.
Pourtant vous n’ignorez rien du phénomène de la disparition des abeilles… Quelques chiffres records piochés sur le site http://www.science.gouv.fr : de la fin de l’année 2006 à la fin de l’hiver 2007, perte de 60 % des colonies aux USA et jusqu’à 90 % dans certains États de l’Est et du Sud ; 40 % des ruches se sont vidées au Québec, 25 % des colonies sont décimées en Allemagne, idem à Taiwan, en Suisse, au Portugal, en Grèce et dans de nombreux autres pays d’Europe.
Patrice Cahé est plein d’amertume, car il a tenté depuis deux ans d’alerter les exploitants agricoles de ce danger, en leur demandant une chose très simple : l’alerter des dates d’arrosage aux pesticides et autres insecticides d’ensemencement ou de traitements, afin qu’il prévoie un éloignement ou un confinement des ruches. Une démarche respectueuse et du travail des uns et des autres, et des abeilles, qui n’a pas été prise en compte non plus ! Après le Gaucho, que l’exploitant a déclaré avoir utilisé préalablement, et aujourd’hui interdit en France, le Cruiser est mis en cause, ce qui n’a pas empêché l’Agence française de sécurité sanitaire alimentaire (Afssa) de rendre néanmoins un avis favorable à son utilisation, assorti de nombreuses précautions et recommandations, pour la sécurité des abeilles notamment.
« Les abeilles domestiques (Apis mellifera), par leur consommation de nectar et de pollen, peuvent être intoxiquées par une exposition unique (toxicité aiguë) ou répétée (toxicité chronique) à ces insecticides. Les molécules peuvent induire la mort des abeilles ou provoquer des effets sublétaux sur leur physiologie, leurs capacités cognitives et leur comportement, qui en retour peuvent occasionner des pertes d’abeilles ou affecter le développement de la colonie. »1 (À quelle note cet appel de note renvoie-t-il ? à celle qui est en bas de cette page, les petits n° qui s’y trouvent correspondent aux différents labo.
La triste conclusion de cette triste affaire est donnée par Isabelle Nouvellon dans sa réponse à l’apiculteur : « Quel monde ! Cet agriculteur n'est même pas conscient que c'est grâce à vos abeilles que ses plants sont pollinisés, c'est incroyable ! »
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Libellés :
M.A Chalumeaux
mardi 11 mai 2010
Grenelle 2 : attention publicité mensongère !
Alors que le débat parlementaire sur le Grenelle 2 s’achève demain, le ministère de l’Ecologie a lancé une campagne de publicité que l’on peut déjà voir sur nos écrans sous la signature «Grenelle environnement : entrons dans le monde d’après !» D’une conception très efficace, on y voit des images réelles qui «basculent» pour laisser apparaître un monde transformé par l’écologie : des paysages intégrant enfin les énergies renouvelables ou des transports non polluants comme le tramway... Non seulement la publicité invite chacun, particulier, entreprise, collectivité, à s’engager dans cette mutation vers un monde désirable mais elle insiste aussi sur tous les progrès qui auraient déjà été réalisés...Le rêve est là palpable, rien ne semble pouvoir l’arrêter. Pendant ce temps à l’Assemblée Nationale la réalité éclate en contradiction flagrante avec le beau message publicitaire. Au terme de quelques jours d’examen des nombreux amendements le bilan est plus que décevant : L’éolien est encadré : classement en ICPE (alors qu’au même moment le nucléaire en cas d’accroissement des rejets radioactifs est dispensé d’enquête publique) schémas régionaux obligatoires, minimum de cinq mâts. Il s’agit en fait d’ un frein brutal qui est mis au développement de l’éolien (surtout du petit éolien) au profit du nucléaire. Mais il est vrai qu’il faut bien choisir : on ne peut investir dans la relance du nucléaire avec deux EPR et promouvoir vraiment les énergies renouvelables. L’appellation HVE, haute valeur environnementale, pourra bénéficier à des cultures OGM tandis que rien ne vient encourager le développement du bio. La taxe sur les poids lourds est repoussée. L’étiquetage carbone attendra. Il y avait bien sûr déjà eu l’abandon de la contribution climat énergie au lendemain des régionales. Il y avait eu la loi OGM, hors Grenelle, qui permet la contamination générale du territoire. Lors du dernier salon de l’agriculture le président de la République avait donné le ton : «l’environnement ça commence à bien faire». Les députés UMP ont bien entendu le message. Les députés Verts eux ont donc annoncé qu’il voteraient contre la loi grenelle 2. Mais le Grenelle avait aussi prévu de lutter aussi contre l’éco-blanchiment. C’est à dire les publicités qui utilisent abusivement l’argument écologique pour vendre des produits qui ne le sont pas. Le gouvernement avait refusé de légiférer sur le sujet pour contraindre les publicitaires. Il s’était contenté de signer une charte de bonne conduite laissant aux professionnels le soin de s’auto-réguler. On comprend pourquoi : avec la campagne publicitaire «Grenelle : entrons dans le monde d’après !» le ministère de l’Ecologie se rend lui même coupable d’éco-blanchiment.
Jean louis Roumégas Porte parole des Verts
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Jean louis Roumégas Porte parole des Verts
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