mercredi 24 novembre 2010
Inauguration plateforme de déballage
Samedi 20 novembre 10, nous avons inauguré la plateforme de déballage du magasin Cora de Choisey, à l'initiative de serre vivante.
Serre Vivante a en effet proposé à M. Jean-Christophe Hertzog, directeur du magasin, d’offrir à sa clientèle la possibilité d'enlever tout emballage superflu sur le lieu même de l’achat et de le laisser sur place. Cette démarche de sensibilisation en faveur du tri sélectif permettra aussi de faire prendre conscience à chacun de l'inutilité de certains emballages et de la nécessité de leur réduction.
Cette opération est une première régionale qui mérite vraiment d’être mise en relief car elle démontre combien la coopération entre collectivités de notre territoire (SICTOM, SYDOM, Agglo, ville), associations (Serre Vivante-JNE-FNE) et entreprises privées peut être efficace pour faire avancer le développement durable.
Pour l’enseigne, il ne s’agit pas d’une simple opération de communication ponctuelle de quelques jours mais bien de proposer un nouveau service aux consommateurs, devançant en cela la loi avant qu’elle n’impose aux grandes surfaces l’installation de plateformes de déballage en sortie de caisses.
BRAVO !!
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Déchets
dimanche 21 novembre 2010
"Ras-le-bol" des inégalités.
Depuis quelques mois, notre pays est soumis à des tensions sociales, dont la
dernière manifestation nationale a eu lieu samedi 6 novembre. Elles sont
l'expression d'un "ras-le-bol" généralisé. En effet, les mouvements sociaux
ont été soutenus par une majorité de Français.
Que révèlent-ils ? Qu'exprime ce mal aise général ?
Chacun sait que notre système de retraite doit être repensé (réformé ?).
Alors pourquoi cette forte contestation ?
Il nous semble que le principal problème posé par la réforme du gouvernement
est l'oubli de l'équité, et ce, à 2 niveaux.
D'une part, l'essentiel de l'effort est, encore une fois serait-on tenté de
dire, supporté par le travailleur, cet être indispensable à la production
est donc à la création de richesses. Pour produire, il faut également des
machines, c'est-à-dire du capital. Mais là, aucun effort n'a été demandé aux
entreprises pour soutenir le système de retraire de ses salariés. Et c'est
là qui le bât blesse. Cette réforme est donc entachée d'une première
injustice.
D'autre part, certes, l'espérance de vie à 35 ans a augmenté de trois ans en
moyenne entre la fin des années 70 et les années 90. A 35 ans, un cadre
pouvait espérer vivre 46 ans et un ouvrier 39 ans selon les conditions de
mortalité de la fin des années 90. En outre, Un cadre reçoit un montant
total de pensions de retraite - cumulé tout au long de sa vie - trois fois
plus élevé qu'un ouvrier. La réforme des retraites va accroître encore les
inégalités en la matière.
La question fondamentale qui se pose est celle du lien entre la pénibilité
du travail, l'espérance de vie et la durée de cotisation.
Si l'on ajoute à cela les affaires Bettencourt-Woerth, de Jean Sarkozy à la
nomination de l'EPAD, le bouclier fiscal, l'utilisation de jet privé par des
ministres , le permis de construire jugé illégal pour une maison d'Alain
Joyandet,...
On comprend ce "ras-le-bol" généralisé des inégalités.
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dernière manifestation nationale a eu lieu samedi 6 novembre. Elles sont
l'expression d'un "ras-le-bol" généralisé. En effet, les mouvements sociaux
ont été soutenus par une majorité de Français.
Que révèlent-ils ? Qu'exprime ce mal aise général ?
Chacun sait que notre système de retraite doit être repensé (réformé ?).
Alors pourquoi cette forte contestation ?
Il nous semble que le principal problème posé par la réforme du gouvernement
est l'oubli de l'équité, et ce, à 2 niveaux.
D'une part, l'essentiel de l'effort est, encore une fois serait-on tenté de
dire, supporté par le travailleur, cet être indispensable à la production
est donc à la création de richesses. Pour produire, il faut également des
machines, c'est-à-dire du capital. Mais là, aucun effort n'a été demandé aux
entreprises pour soutenir le système de retraire de ses salariés. Et c'est
là qui le bât blesse. Cette réforme est donc entachée d'une première
injustice.
D'autre part, certes, l'espérance de vie à 35 ans a augmenté de trois ans en
moyenne entre la fin des années 70 et les années 90. A 35 ans, un cadre
pouvait espérer vivre 46 ans et un ouvrier 39 ans selon les conditions de
mortalité de la fin des années 90. En outre, Un cadre reçoit un montant
total de pensions de retraite - cumulé tout au long de sa vie - trois fois
plus élevé qu'un ouvrier. La réforme des retraites va accroître encore les
inégalités en la matière.
La question fondamentale qui se pose est celle du lien entre la pénibilité
du travail, l'espérance de vie et la durée de cotisation.
Si l'on ajoute à cela les affaires Bettencourt-Woerth, de Jean Sarkozy à la
nomination de l'EPAD, le bouclier fiscal, l'utilisation de jet privé par des
ministres , le permis de construire jugé illégal pour une maison d'Alain
Joyandet,...
On comprend ce "ras-le-bol" généralisé des inégalités.
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