Voici l'un des tilleuls abattu sur la route du Mont Roland.
N'allant pas très souvent sur le site, c'est un dolois qui m'a informée qu'une vingtaine de tilleuls centenaires avaient été abattus sur la route du Mont Roland, et ce pendant la semaine du développement durable.
Il reste aujourd'hui 5 arbres à terre, les autres ont du être emportés, et je n'ai pas pu voir ce "massacre à la tronçonneuse".
Je suis consternée, en cette année 2010 de la biodiversité il n’est pas acceptable qu’une telle atteinte à cet espace naturel soit portée sans aucune concertation.
Apparemment, l'abattage a été effectué par le service de l'Equipement, car gênant la visibilité des automobilistes. Un élagage n'aurait-il pas été suffisant ?
Je suis en attente d'information à ce sujet.
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samedi 10 avril 2010
lundi 5 avril 2010
Résultats Inventaire des oiseaux nicheurs Dole 2009
Didier Lavrut, Ligue de Protection des Oiseaux, vous remercie de tous les renseignements que vous pourrez lui fournir sur les oiseaux nichant sur Dole, afin de compléter le projet Atlas national. Lui écrire à : lavrut.didier@wanadoo.fr
Explications de Didier Lavrut, Ligue de Protection des Oiseaux :
Début 2009, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) en collaboration avec la Société d’Etude Ornithologique de France (SEOF) et le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) ont initié le projet d’un travail d’inventaire des oiseaux nicheurs de France en vue de la publication d’un Atlas dont la parution est envisagée en 2012. Ce travail basé sur la recherche d’indices de nidifications, sur un carré de 10 km x 10 km, coordonné au niveau régional par la LPO Franche-Comté, a été proposé assez tardivement aux observateurs ; malgré cela, j’ai pris en compte le carré dans lequel Dole en est le centre. Douze communes sont concernées par ce carré dont la diversité des milieux joue énormément sur la richesse de l’avifaune. Les communes concernées sont par ordre alphabétiques : Abergement-la-Ronce, Champvans, Choisey, Crissey, Damparis, Dole, Foucherans, Gevry, Molay, Parcey, Tavaux et Villette-lès-Dole. Entre début juin et mi-juillet, j’ai réalisé 19 sorties sur le terrain d’une durée totale d’environ 100 heures, permettant d’identifier 107 espèces différentes susceptibles de se reproduire dont au minimum 86 espèces sur Choisey, 71 espèce sur Dole, 67 espèces sur Gevry et 65 espèces sur Crissey pour les commune dont la richesse est la plus importante.
En 1984, lors de la parution de l’Atlas des oiseaux nicheurs de Franche-Comté, 174 espèces étaient inscrites comme nicheuses dans notre région alors que 10 ans plus tard l’Atlas des oiseaux nicheurs du Jura ne signale que 154 espèces. Parmi les espèces citées dans l’Atlas jurassien, environ 20 % de l’avifaune est inféodée au milieu montagneux, ce qui rapporte le nombre approximatif des nicheurs potentiels de plaine, dans le Jura, à 120 espèces.
Notons également que depuis les années 1990, une évolution, pas toujours favorable à l’expansion des oiseaux, s’est produite sur nos plaines : L’intensification des zones de culture céréalière avec le cortège de remembrements, l’agrandissement des parcelles, la disparition des haies et des bosquets, l’emploi d’engrais ou d’autres produits chimiques sans cesse en augmentation, de mauvaises nidifications successives, des crues printanières destructrices, des hivers plus rigoureux, de mauvais hivernages en Afrique, des bouleversements climatiques (même modestes) qui nous touchent ces dernières années …L’ensemble de ces facteurs érode sans aucun doute le potentiel d’accueil de l’avifaune dans notre région et de façon plus spécifique celle des environs de Dole.
La région doloise, avec les résultats obtenus lors de ce travail d’inventaire fait sans doute partie de secteurs où l’avifaune, malgré les dérèglements et autres menaces localisées, reste particulièrement riche et diversifiée. La diversité des milieux et certains secteurs principalement situées sur les berges du Doubs où la dynamique fluviale collabore à l’évolution de zone riches telles les ripisylves* où les berges abruptes. Ces secteurs dont certains sont encore protégés et peu fréquentés participent à la richesse de l’avifaune. Notons que dans les 107 espèces recensées quelques-unes sont particulièrement peu fréquentes à l’échelle de la région : l’Aigrette garzette et le Bihoreau gris à Dole, l’Œdicnème criard et la Sterne pierregarin par exemple à Choisey, … alors que d’autres espèces dites « communes » peuvent paraître parfois envahissantes : le Moineau domestique, le Corbeau freux, la Tourterelle turque …
D’ici 2012, beaucoup d’autres heures d’inventaire se profilent avec probablement encore quelques nouvelles découvertes de nicheurs peu fréquents ou situés sur des milieux naturels plus difficiles à prospecter. Gageons que l’avifaune du secteur dolois se maintienne au minima dans sa situation actuelle qui n’est finalement pas si défavorable et voit une évolution de ses effectifs nicheurs afin de pérenniser certaines populations particulièrement localisées.
Didier Lavrut (Ligue de Protection des Oiseaux)
Références bibliographiques :
A. Joveniaux et Groupe Ornithologique du Jura (1993) – Atlas des oiseaux nicheurs du Jura. Groupe Ornithologique du Jura.
Groupe Naturaliste de Franche-Comté (1984) – Atlas des Oiseaux Nicheurs de Franche-Comté. GNFC.
Ripisylve : forêt alluviale
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Explications de Didier Lavrut, Ligue de Protection des Oiseaux :
Début 2009, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) en collaboration avec la Société d’Etude Ornithologique de France (SEOF) et le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) ont initié le projet d’un travail d’inventaire des oiseaux nicheurs de France en vue de la publication d’un Atlas dont la parution est envisagée en 2012. Ce travail basé sur la recherche d’indices de nidifications, sur un carré de 10 km x 10 km, coordonné au niveau régional par la LPO Franche-Comté, a été proposé assez tardivement aux observateurs ; malgré cela, j’ai pris en compte le carré dans lequel Dole en est le centre. Douze communes sont concernées par ce carré dont la diversité des milieux joue énormément sur la richesse de l’avifaune. Les communes concernées sont par ordre alphabétiques : Abergement-la-Ronce, Champvans, Choisey, Crissey, Damparis, Dole, Foucherans, Gevry, Molay, Parcey, Tavaux et Villette-lès-Dole. Entre début juin et mi-juillet, j’ai réalisé 19 sorties sur le terrain d’une durée totale d’environ 100 heures, permettant d’identifier 107 espèces différentes susceptibles de se reproduire dont au minimum 86 espèces sur Choisey, 71 espèce sur Dole, 67 espèces sur Gevry et 65 espèces sur Crissey pour les commune dont la richesse est la plus importante.
En 1984, lors de la parution de l’Atlas des oiseaux nicheurs de Franche-Comté, 174 espèces étaient inscrites comme nicheuses dans notre région alors que 10 ans plus tard l’Atlas des oiseaux nicheurs du Jura ne signale que 154 espèces. Parmi les espèces citées dans l’Atlas jurassien, environ 20 % de l’avifaune est inféodée au milieu montagneux, ce qui rapporte le nombre approximatif des nicheurs potentiels de plaine, dans le Jura, à 120 espèces.
Notons également que depuis les années 1990, une évolution, pas toujours favorable à l’expansion des oiseaux, s’est produite sur nos plaines : L’intensification des zones de culture céréalière avec le cortège de remembrements, l’agrandissement des parcelles, la disparition des haies et des bosquets, l’emploi d’engrais ou d’autres produits chimiques sans cesse en augmentation, de mauvaises nidifications successives, des crues printanières destructrices, des hivers plus rigoureux, de mauvais hivernages en Afrique, des bouleversements climatiques (même modestes) qui nous touchent ces dernières années …L’ensemble de ces facteurs érode sans aucun doute le potentiel d’accueil de l’avifaune dans notre région et de façon plus spécifique celle des environs de Dole.
La région doloise, avec les résultats obtenus lors de ce travail d’inventaire fait sans doute partie de secteurs où l’avifaune, malgré les dérèglements et autres menaces localisées, reste particulièrement riche et diversifiée. La diversité des milieux et certains secteurs principalement situées sur les berges du Doubs où la dynamique fluviale collabore à l’évolution de zone riches telles les ripisylves* où les berges abruptes. Ces secteurs dont certains sont encore protégés et peu fréquentés participent à la richesse de l’avifaune. Notons que dans les 107 espèces recensées quelques-unes sont particulièrement peu fréquentes à l’échelle de la région : l’Aigrette garzette et le Bihoreau gris à Dole, l’Œdicnème criard et la Sterne pierregarin par exemple à Choisey, … alors que d’autres espèces dites « communes » peuvent paraître parfois envahissantes : le Moineau domestique, le Corbeau freux, la Tourterelle turque …
D’ici 2012, beaucoup d’autres heures d’inventaire se profilent avec probablement encore quelques nouvelles découvertes de nicheurs peu fréquents ou situés sur des milieux naturels plus difficiles à prospecter. Gageons que l’avifaune du secteur dolois se maintienne au minima dans sa situation actuelle qui n’est finalement pas si défavorable et voit une évolution de ses effectifs nicheurs afin de pérenniser certaines populations particulièrement localisées.
Didier Lavrut (Ligue de Protection des Oiseaux)
Références bibliographiques :
A. Joveniaux et Groupe Ornithologique du Jura (1993) – Atlas des oiseaux nicheurs du Jura. Groupe Ornithologique du Jura.
Groupe Naturaliste de Franche-Comté (1984) – Atlas des Oiseaux Nicheurs de Franche-Comté. GNFC.
Ripisylve : forêt alluviale
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dimanche 4 avril 2010
Nouveaux équipements : vélos au CV
Voilà les nouveaux "range-vélos" que vous pouvez trouver en centre-ville de Dole.
et le passage de la rue Bauzonnet.
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Inauguration forum développement durable
Intervention d'Isabelle Nouvellon - adjointe chargée du développement durable
Je suis ravie d'être parmi vous pour inaugurer la semaine du développement durable et ce pour la seconde année consécutive.
C'est donc une affaire qui marche, et dont le dynamisme se démontre dans le riche programme que les associations ont concocté pour nous.
Ces associations ne se contentent pas de cette seule manifestation, mais tout au long de l'année, apportent leur contribution précieuse sur notre territoire, leur énergie et leur savoir faire sur des sujets qui me tiennent à coeur. Je tiens de nouveau à les encourager à poursuivre leurs actions, et je les remercie chaleureusement.
Cette année, l'Organisation des Nations Unies a proclamé 2010, année Internationale de la biodiversité afin d'alerter l'opinion publique sur l'état et les conséquences du déclin de la biodiversité dans le monde. C'est pourquoi le thème choisi pour illustrer cette semaine du développement durable est celui de la biodiversité. La biodiversité est partout aussi bien sur terre que dans l'eau. Elle comprend tous les organismes, depuis les bactéries microscopiques jusqu'aux animaux et plantes, en passant par l'homme bien entendu.
Si la plupart d'entre nous apprécie les espaces verts et le chant des oiseaux, tout le monde ne réalise pas que la nature joue un rôle fondamental pour l'homme et sa survie. En particulier pour se nourrir (de nombreuses cultures ne peuvent exister que grâce aux abeilles pollinisatrices), se loger, se chauffer ou se soigner. Il faut y ajouter également, la qualité de l'eau, le climat, les conséquences des inondations (dont nous avons vu il y a peu les dévastations en Vendée) ou de la sécheresse, la stabilité et la richesse des sols. Par notre comportement, nous agissons fortement sur l'ensemble des écosystèmes et la planète et nous intervenons dans les conditions de vie d'autres peuples de la terre.
La nature est à la fois un patrimoine et une ressource vitale.
Malgré tout, la nature est menacée et continue de disparaître à un rythme qui s'accélère. Ce sont d'abord les milieux naturels qui sont artificialisés ou détruits. La vitesse de disparition des espèces a été multipliée par 100, voire 1000 selon les endroits. (En France c'est 1 oiseau sur 4, 1 mammifère sur 10, 1 amphibien sur 5 qui sont actuellement menacés de disparition définitive).
Trois causes principales sont à retenir : la disparition des milieux, la surconsommation (chasse, pêche, commerce) et la pollution. Mais les vraies racines restent l'ignorance, la recherche du profit à court terme et la satisfaction de besoins immédiats.
L'échéance de l'engagement de la France de stopper la perte de biodiversité en 2010 a échoué lamentablement. Le grenelle de l'environnement a mobilisé des énergies, mais parallèlement retardé ce qui était en cours depuis 2004 : la stratégie nationale pour la biodiversité. Aujourd’hui, le grenelle de l'environnement s'est réduit à peau de chagrin, l'urbanisme et les infrastructures de transports poursuivent la consommation et la fragmentation d'espaces naturels, les espèces menacées sont toujours aussi nombreuses, la quasi totalité des cours d'eau est polluée.
Je crains fort qu'au grand rendez-vous international d'octobre au japon, à l'exemple de l'échec de Copenhague, la France et les grands de ce monde, s'abstiennent des mesures radicales et concrètes et des moyens nécessaires pour enrayer la crise de disparition de la biodiversité, mais se contentent du seul plan médiatique et d'objectifs non obligatoires, faisant fi, des multiples alertes de scientifiques depuis plus de 10 ans.
Au niveau local, nous ne restons pas les bras ballants, à constater ce déclin, heureusement ! La réduction des pesticides jusqu'au point zéro sur les espaces verts, le remplacement des produits ménagers chimiques par des produits écologiques, limitent les rejets de polluants. La mise en place de la trame verte et bleue assurera des corridors écologiques pour la faune et la flore. L'arrêté de protection biotope du bois des acacias à Rochebelle préserve les hérons bihoreaux en voix d'extinction. La charte Natura 2000 sur le massif de la serre préserve les habitats et les espèces, mais hélas, pour ce massif, n'est pas un réel frein aux activités humaines, tel que le projet d'une carrière. Les expositions et sorties « nature », les films documentaires, conférences et débats, organisés sur notre territoire, participent à la sensibilisation des citoyens et à leur rapprochement avec la nature.
Nous pouvons évidemment aller plus loin, en définissant dans le SCOT les espaces à protéger et en prenant en compte dans les PLU les conditions du développement durable.
Je vous parle aujourd’hui, beaucoup de biodiversité, et le lien avec le développement durable, c'est que l'environnement est un des pilier de cette politique. Quand nous préservons l'environnement, ce sont autant d'emplois créés dans ce domaine, car rien ne peut se faire sans moyen humain.
Beaucoup de travail est à faire, et même si nous ne pourrons pas rattraper en une génération les dégâts engendrés par l'homme, si chacun prend sa part de responsabilité, nous pouvons contribuer à mettre un frein au déclin de la biodiversité.
Je vous remercie.
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Je suis ravie d'être parmi vous pour inaugurer la semaine du développement durable et ce pour la seconde année consécutive.
C'est donc une affaire qui marche, et dont le dynamisme se démontre dans le riche programme que les associations ont concocté pour nous.
Ces associations ne se contentent pas de cette seule manifestation, mais tout au long de l'année, apportent leur contribution précieuse sur notre territoire, leur énergie et leur savoir faire sur des sujets qui me tiennent à coeur. Je tiens de nouveau à les encourager à poursuivre leurs actions, et je les remercie chaleureusement.
Cette année, l'Organisation des Nations Unies a proclamé 2010, année Internationale de la biodiversité afin d'alerter l'opinion publique sur l'état et les conséquences du déclin de la biodiversité dans le monde. C'est pourquoi le thème choisi pour illustrer cette semaine du développement durable est celui de la biodiversité. La biodiversité est partout aussi bien sur terre que dans l'eau. Elle comprend tous les organismes, depuis les bactéries microscopiques jusqu'aux animaux et plantes, en passant par l'homme bien entendu.
Si la plupart d'entre nous apprécie les espaces verts et le chant des oiseaux, tout le monde ne réalise pas que la nature joue un rôle fondamental pour l'homme et sa survie. En particulier pour se nourrir (de nombreuses cultures ne peuvent exister que grâce aux abeilles pollinisatrices), se loger, se chauffer ou se soigner. Il faut y ajouter également, la qualité de l'eau, le climat, les conséquences des inondations (dont nous avons vu il y a peu les dévastations en Vendée) ou de la sécheresse, la stabilité et la richesse des sols. Par notre comportement, nous agissons fortement sur l'ensemble des écosystèmes et la planète et nous intervenons dans les conditions de vie d'autres peuples de la terre.
La nature est à la fois un patrimoine et une ressource vitale.
Malgré tout, la nature est menacée et continue de disparaître à un rythme qui s'accélère. Ce sont d'abord les milieux naturels qui sont artificialisés ou détruits. La vitesse de disparition des espèces a été multipliée par 100, voire 1000 selon les endroits. (En France c'est 1 oiseau sur 4, 1 mammifère sur 10, 1 amphibien sur 5 qui sont actuellement menacés de disparition définitive).
Trois causes principales sont à retenir : la disparition des milieux, la surconsommation (chasse, pêche, commerce) et la pollution. Mais les vraies racines restent l'ignorance, la recherche du profit à court terme et la satisfaction de besoins immédiats.
L'échéance de l'engagement de la France de stopper la perte de biodiversité en 2010 a échoué lamentablement. Le grenelle de l'environnement a mobilisé des énergies, mais parallèlement retardé ce qui était en cours depuis 2004 : la stratégie nationale pour la biodiversité. Aujourd’hui, le grenelle de l'environnement s'est réduit à peau de chagrin, l'urbanisme et les infrastructures de transports poursuivent la consommation et la fragmentation d'espaces naturels, les espèces menacées sont toujours aussi nombreuses, la quasi totalité des cours d'eau est polluée.
Je crains fort qu'au grand rendez-vous international d'octobre au japon, à l'exemple de l'échec de Copenhague, la France et les grands de ce monde, s'abstiennent des mesures radicales et concrètes et des moyens nécessaires pour enrayer la crise de disparition de la biodiversité, mais se contentent du seul plan médiatique et d'objectifs non obligatoires, faisant fi, des multiples alertes de scientifiques depuis plus de 10 ans.
Au niveau local, nous ne restons pas les bras ballants, à constater ce déclin, heureusement ! La réduction des pesticides jusqu'au point zéro sur les espaces verts, le remplacement des produits ménagers chimiques par des produits écologiques, limitent les rejets de polluants. La mise en place de la trame verte et bleue assurera des corridors écologiques pour la faune et la flore. L'arrêté de protection biotope du bois des acacias à Rochebelle préserve les hérons bihoreaux en voix d'extinction. La charte Natura 2000 sur le massif de la serre préserve les habitats et les espèces, mais hélas, pour ce massif, n'est pas un réel frein aux activités humaines, tel que le projet d'une carrière. Les expositions et sorties « nature », les films documentaires, conférences et débats, organisés sur notre territoire, participent à la sensibilisation des citoyens et à leur rapprochement avec la nature.
Nous pouvons évidemment aller plus loin, en définissant dans le SCOT les espaces à protéger et en prenant en compte dans les PLU les conditions du développement durable.
Je vous parle aujourd’hui, beaucoup de biodiversité, et le lien avec le développement durable, c'est que l'environnement est un des pilier de cette politique. Quand nous préservons l'environnement, ce sont autant d'emplois créés dans ce domaine, car rien ne peut se faire sans moyen humain.
Beaucoup de travail est à faire, et même si nous ne pourrons pas rattraper en une génération les dégâts engendrés par l'homme, si chacun prend sa part de responsabilité, nous pouvons contribuer à mettre un frein au déclin de la biodiversité.
Je vous remercie.
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Isabelle Nouvellon
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