
Nous serions d'odieux profiteurs, d'indéfectibles pourfendeurs de la (fausse) indépendance énergétique de la France, toujours prêts à brandir drapeaux et slogans anti nucléaires alors que l'heure est à la désolation, au deuil et à l'urgence ? Nous devrions nous taire et nous contenter de rester scotchés à nos écrans et ces terribles images de destruction, bien au chaud dans nos convictions, à l'abri dans nos salons que jamais un tremblement de terre de magnitude 8.9 ne viendra secouer ?? Il ne serait toujours pas l'heure d'alerter sur l'état du parc nucléaire français, dont on nous assure que la vigilance des ingénieurs suffit à masquer la vétusté de certains réacteurs ? Et ne pas regretter la décision du tribunal administratif de Strasbourg qui vient de rejeter, le 9 mars, la demande de fermeture immédiate de Fessenheim, demande formulée par des écologistes et des collectivités ???
Nous disons, aujourd'hui, l'extrême gravité de l'accident de Fukushima , nous rappellerons encore et toujours, le défaut de transparence dont tout "incident" nucléaire est tu en France comme ailleurs, et nous demandons qu'enfin, le débat s'ouvre sur la nécessité de "sortir" du nucléaire, ici et maintenant, comme partout ailleurs !
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