Il y a peu de chances que les tractations politiciennes pour se répartir les postes à Dole et au Grand Dole entre LR et LREM (qui de toute façon mènent la même politique libérale) intéressent beaucoup les Dolois. Par contre un commentaire de M. JB Gagnoux est révélateur de sa vision du développement économique qui consiste à artificialiser les terres agricoles tout en asséchant la vitalité du centre ville au profit des zones commerciales de la périphérie. M. JB Gagnoux se félicite de l’installation des bases Intermarché et Colruyt sur le territoire du Grand Dole. Notre territoire a-t-il vocation à devenir une immense base logistique ? Certes, il y a des emplois à la clef (trop souvent mal payés et précaires). Les salariés de la base de Saint-Dié dans les Vosges verront par ailleurs leurs emplois supprimés suite au regroupement avec la base Intermarché de Rochefort. Cette vision de l’aménagement du territoire n’est pas très originale. Déjà, sous la Présidence de M. C. Chalon, Hervé Prat avait combattu avec quelques élus l'implantation de la base Intermarché à l’entrée de Dole sur la zone de Brevans avec plus de 20 hectares de terres agricoles sacrifiées. Une fois arrivé aux manettes du Grand Dole, le nouveau Président M. JP Fichère a fait ce qui était impossible auparavant, transférer l’installation de la nouvelle base Intermarché à Rochefort, chacun sert ses amis politiques… Cela avait le mérite de la cohérence puisque la zone de Rochefort a déjà une vocation logistique mais ne résout pas le problème de la disparition des terres agricoles et des espaces naturels. Puisque le Grand Dole prétend rentrer en transition écologique, ses dirigeants ont-il intégré la reconversion des anciens bâtiments qui vont devenir des friches ? Les mêmes élus écologistes qui s’opposaient à l’installation de la base Intermarché à l’entrée de Dole avaient demandé que dans le projet soit programmée l’installation de panneaux solaires photovoltaïques sur les toitures des entrepôts. Une fois de plus, rien de mieux que des écologistes pour mener une politique de développement écologique en accompagnant les projets qui ont été décidés sous les deux précédentes mandatures. Mais cela ne suffit pas, il faut réorienter sur le fond les futures politiques publiques.
dimanche 13 octobre 2019
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