vendredi 29 avril 2011

IMPORTANT Massif de la Serre : mobilisons nous !

Plus de 7000 personnes avaient cosigné « L’appel de la forêt, agir pour la biodiversité » lancé le 18 juin 2010 par France Nature Environnement et ses associations locales fédérées (CPEPESC, Franche-Comté Nature Environnement, Jura Nature Environnement et Serre Vivante) pour défendre le massif de la Serre dans le Jura.

Bouygues s’entête à vouloir exploiter une carrière au cœur du site Natura 2000 !
Ce massif forestier, site Natura 2000 FR4301318, est aujourd’hui à nouveau menacé par un projet de carrière. Si la mobilisation avait portée ses fruits avec le rejet du dossier (pour la cinquième fois !) en août 2010, le groupe Bouygues s’obstine … À la veille de quitter ses fonctions dans le Jura, Mme LE MOUEL a signé le 28 mars 2011 un arrêté préfectoral prescrivant une enquête publique du mardi 19 avril au vendredi 20 mai 2011 sur la demande d'autorisation présentée par la Société des carrières de Moissey pour l'exploitation d'une carrière de roches éruptives au cœur du massif de la Serre.

Vous pouvez d'une part signer et envoyer la pétition en ligne : cliquez ici

D'autre part, retrouvez le dossier d'informations sur l'enquête publique et sur le projet d'extension de la carrière de Moissey, mis en ligne par "Serre Vivante" : cliquez ici

Ces éléments pourront vous permettre de déposer vos remarques et avis avant le 20 Mai en mairies de Moissey ou d'Offlanges. Il est très important de répondre massivement, nous sommes tous concernés : riverains du massif, amis de la nature ou randonneurs venus d'autres horizons ....


PREFECTURE DU JURA

AVIS D'ENQUETE PUBLIQUE

Communes de Moissey et d'Offlanges

Autorisation pour l'exploitation d'une carrière

SOCIETE DES CARRIERES de Moissey
Par arrête préfectoral n°240 du 28 mars 2011, Mme la Préfète du Jura a prescrit l'ouverture d'une enquête publique sur la demande d'autorisation présentée par la SOCIETE DES CARRIERES de Moissey, représentée par son Cogérant. M. Yves PERNOT, pour le renouvellement et l'extension d'exploitation d'une carrière de roches éruptives sur le territoire des communes de Moissey et d'Offlanges ainsi qu'une modification des Installations de traitement des matériaux.
Cette enquête se déroulera du mardi 19 avril 2011 au vendredi 20 mai 2011 dans les Mairies de Moissey et d'Offlanges où un dossier d'enquête sera déposé et pourra être consulté par le public aux jours et heures d'ouverture habituels de ces Mairies Un registre d’enquête sera à la disposition du public dans ces deux Mairies pour y consigner ses observations Le siège de l'enquête est fixé à la Mairie de Moissey où toute correspondance relative à cette enquête peut être adressée au Président de la commission d'enquête
M. José THOMAS, domicilié 6, chemin des Vignes - 70190 Boult et MM. Pierre ALMERAS et Daniel NARAT ont été désignés par le Tribunal Administratif de Besançon pour assurer respectivement les fonctions de Président et de membres titulaires de la commission d'enquête M. André BONNEFOY a été nommé membre suppléant
Un membre de la commission d'enquête recevra personnellement les observations du public
- à la Mairie de Moissey :
le mardi 19 avril 20111 de 9hà 12h
le vendredi 6 mai 2011 de 14h30 à 17h30
le samedi 14 mai 2011 de 9h00 à 12h00
le vendredi 20 mai 2011 de 9h00 a 12h00
- à la Mairie d'Offlanges:
le jeudi 28 avril 2011 de 9h00 à 12h00
le jeudi 12 mai 2011 de 9h00 à 12h00

Une copie du mémoire en réponse du demandeur, du rapport de la commission d'enquête et de ses conclusions motivées sera déposée à la Préfecture du Jura ainsi qu'en Mairies de Moissey et d'Offlanges. En outre ces éléments seront mis à disposition du public sur le site Internet de la Préfecture du Jura pour une durée qui ne peut être inférieure à un an à compter de la décision finale
Une copie du rapport de la commission d'enquête et de ses conclusions sera déposée dans chacune des communes du rayon d'affichage.

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Motion nucléaire approuvée sans la droite

Lors du conseil municipal du 20 avril 2011, l'intergroupe de la majorité (PS-PC-EELV) a présenté une motion qu'il a approuvé. Les élus de droite ont indiqué qu'ils ne prenaient pas part au vote, et quelques uns ont d'ailleurs quitté la salle.

Voici le texte intégral de cette motion :
Nous souhaitons exprimer notre solidarité et notre soutien au peuple japonais victime d’une catastrophe naturelle qui a dévasté toute une partie de l’archipel nippon. L’urgence est donc à la solidarité avec ce peuple meurtri. Tous les efforts doivent être concentrés sur l’aide ainsi que sur le soutien logistique et humanitaire aux 500 000 personnes déplacées à la suite de cette catastrophe provoquant elle-même un accident nucléaire sans précédant.
Il n’est pas l’heure, encore, de tirer des conclusions hâtives et d’agiter les peurs quant à l’utilisation du nucléaire dans notre pays. Le respect nous impose cette réserve.
Nous partageons cependant l’inquiétude de nos concitoyens quant à leur propre sécurité.

Il y a 40 ans, l’Etat Français décidait de développer massivement le nucléaire civil.

La plus vieille centrale nucléaire française encore en activité a été construite à Fessenheim en 1970. Ses installations sont vraisemblablement frappées d’obsolescence comme de nombreux dysfonctionnements le laissent penser (avec une fréquence quatre fois supérieure à celles du reste du parc français). A cela s’ajoute le fait que pour l’ensemble des spécialistes, les standards de sécurité de l’époque sont aujourd’hui dépassés.

- Le déroulement des événements au Japon montre qu’un haut niveau de maitrise scientifique et technique n’est pas un gage suffisant de sécurité en matière de gestion nucléaire. Or l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) et l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) ont mis cette année en lumière de nouveaux dysfonctionnements impactant la sécurité des installations.
La centrale de Fukushima devait être fermée pour respecter le délai d’usure matérielle estimé à 30 ans. A la demande de l’opérateur Tepco, les autorités ont accordé un délai d’exploitation supplémentaire de dix ans.
Certes des missions d’évaluation sont en cours, mais quelles qu’en soient les conclusions et plutôt que de décaler le problème en prolongeant l’exploitation de 10 ans, nous proposons d'anticiper la conversion nécessaire et inévitable du site de Fessenheim.
La sûreté nucléaire ne s'arrête pas à nos frontières : c'est avec toutes les collectivités du Grand Est et avec nos voisins suisses et allemands que cette question doit être traitée et débattue.
En conséquence, le Conseil municipal de Dole réuni le 20 avril 2011 demande aux autorités compétentes :
L’arrêt de la centrale de Fessenheim.
Sa reconversion en site pilote de recherche-développement qui permettra de mettre en œuvre des savoir-faire et des technologies pionniers, générateurs d’emplois et nécessaires au démantèlement des centrales nucléaires en fin de vie.
La mise en place et le développement d’un plan de réduction de la consommation d’énergie dans tous les secteurs.
La mise en place d’un débat public national sur le nucléaire et nos choix énergétiques, conduisant à une nationalisation de la filière énergétique française afin d’éviter que les grandes multinationales balayent les règles de sécurité au motif de la seule rentabilité financière.
La mise en œuvre d’une réelle politique de recherche en matière de traitements des déchets radioactifs et de sécurisation de nos centrales.

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Romange vote sa motion "arrêtons Fessenheim"

Le village de Romange a adopté le 26 avril (jour anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl) dernier une motion dont voici le texte :

"Aujourd’hui nous célébrons le 25ème anniversaire de la catastrophe nucléaire à Tchernobyl et toujours pas de solution pérenne pour protéger la population de la dangerosité de la centrale en ruines.

Aujourd’hui, à Fukushima, nous sommes dans la 5ème semaine après la catastrophe nucléaire et la contamination radioactive qui sont venues s’ajouter aux drames d’un tremblement de terre et d’un tsunami générateurs à eux seuls de milliers de morts et de centaines de milliers de sans abris.

Aujourd’hui, notre devoir est double : exprimer notre solidarité sous toutes ses formes avec le peuple japonais confronté à ces drames, mais aussi tirer les premiers constats de la catastrophe nucléaire.

Il y a 40 ans, le gouvernement Français décidait de développer massivement le nucléaire civil. Depuis lors, l’industrie du nucléaire a prospéré en ne prenant pas suffisamment en compte la question du retraitement des déchets et l’avenir des installations.

La plus vieille centrale nucléaire française encore en activité a été construite à Fessenheim en 1970. Ses installations sont vraisemblablement frappées d’obsolescence comme de nombreux dysfonctionnements le laissent penser (avec une fréquence quatre fois supérieure à celle du reste du parc français). A cela s’ajoute le fait que pour l’ensemble des spécialistes, les standards de sécurité de l’époque sont aujourd’hui dépassés.

La catastrophe survenue à Fukushima, centrale construite la même année que Fessenheim, nous interpelle à plusieurs titres :

  • Le déroulement des événements au Japon montre qu’un haut niveau de maitrise scientifique et technique n’est pas un gage suffisant de sécurité en matière de gestion nucléaire. Or l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) et l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) ont mis cette année en lumière de nouveaux dysfonctionnements impactant la sécurité des installations.

  • La centrale de Fukushima devait être fermée pour respecter le délai d’usure matérielle estimé à 30 ans. A la demande de l’opérateur Tepco, les autorités ont accordé un délai d’exploitation supplémentaire de dix ans.

Certes des missions d’évaluation sont en cours, mais quelles qu’en soient les conclusions et plutôt que de décaler le problème en prolongeant l’exploitation de 10 ans, nous proposons d'anticiper la conversion nécessaire et inévitable du site de Fessenheim.

La sûreté nucléaire ne s'arrête pas à nos frontières : c'est avec toutes les collectivités du Grand Est et avec nos voisins suisses et allemands que cette question doit être traitée et débattue.

En conséquence, le Conseil municipal de Romange réuni le 26 avril 2011 demande aux autorités compétentes :

  • L’arrêt de la centrale de Fessenheim.

  • Sa reconversion en site pilote de recherche-développement qui permettra de mettre en œuvre des savoir-faire et des technologies pionniers, générateurs d’emplois et nécessaires au démantèlement de nos 58 réacteurs nucléaires en fin de vie.

  • La mise en place et le développement d’un plan de réduction de la consommation d’énergie dans tous les secteurs.

  • La mise en place d’un débat public national sur le nucléaire et nos choix énergétiques.

  • La mise en place d’une réelle politique de recherche en matière d’énergies renouvelables.

  • La mise en œuvre d’une réelle politique de recherche en matière de traitements des déchets radioactifs produits et de sécurisation de nos centrales.

    J.Claude LAMBERT, conseiller municipal


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Prairies d'Assaut : les agriculteurs s'engagent !

Depuis l'année passée, accompagnée de Marc Borneck, nous échangeons régulièrement avec les agriculteurs ainsi que la chambre d'agriculture du Jura, sur les pratiques agricoles de la zone des puits de captage en prairie d'Assaut.
Afin de définir la convention définitive, nous nous donnons du temps. C'est pourquoi, lors du conseil municipal du 20 avril dernier, nous avons passé une convention transitoire précisant les engagements sur l'année 2011.
De nos échanges passés, les agriculteurs se sont engagés pour 2011 à :

- ne pas utiliser de semences de maïs Cruiser.
- ne plus traiter en pré-levée pour réduire les apports de produits phytosanitaires.
- à laisser des bandes enherbées de 10m de large sur les parcelles en bordure de Doubs, (5m précédemment).

Un RDV avec tous les partenaires pour faire le tour de la prairie d'Assaut ainsi qu'officialiser la signature de la convention 2011 a été pris pour le mois de mai.

Isabelle NOUVELLON

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samedi 2 avril 2011

Sortie "ornithologie" ce samedi à Dole

Le secteur dolois comporte une belle diversité avec environ 115 espèces d'oiseaux recensées lors de travaux d'inventaire pour la réalisation d'un Atlas des oiseaux nicheurs de france commandité par la ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et de la société d’Étude ornithologique de france ( SEOF). A elle seule la ville de Dole et ses alentours comprennent environ 80 espèces nicheuses dont pour les plus représentatifs le Bihoreau gris et l'Aigrette garzette dont la nidification en franche-Comté est particulièrement localisée, le Blongios nain (photo) menacé au niveau national, la Huppe fasciée insectivore menacé par les insecticides déversés, le Harle bièvre anatidé très localisé en France, la Pie-Grièche écorcheur menacée par la disparition des haies et des arbustes épineux, le Rougequeue à front-blanc qui enchante nos oreilles dans les jardins, le guêpier d'Europe admirable par ses couleurs chatoyantes et pour terminer la Chouette hulotte, le Hibou moyen duc et l'Effraie des clochers rapaces nocturnes fort prisés.

Didier Lavrut

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