dimanche 6 septembre 2009

ON NE NEGOCIE PAS AVEC LE CLIMAT, ON AGIT

« Au mois de décembre de cette année se tiendra à Copenhague le Sommet de l’ONU sur le climat. Confrontés au péril climatique, les dirigeants du monde entier devront parvenir à surmonter leurs divergences d’intérêts de court terme pour se rassembler autour d’un projet politique mondial fondé sur un constat scientifique objectif et ainsi donner une suite au protocole de Kyoto qui soit à la hauteur des enjeux que nous allons devoir tous ensemble affronter dans les décennies à venir. Le résultat de cette conférence dessinera l’avenir climatique de l’humanité. »

Ainsi commence la lettre adressée au président Sarkozy par les ONG (protecteurs de l’environnement, des droits humains ou de la solidarité internationale).

Le problème du réchauffement climatique n’est pas celui des pays du Sud, mais bien une catastrophe mondiale, comme le montrent les diverses catastrophes climatiques qui s’enchaînent depuis quelques années sur toute la partie du globe (Tsunami, tremblements de terre à répétition, ouragans, incendies, inondations de plus en plus ravageuses…). Les pays les plus gravement touchés sont souvent des pays pauvres.
Notre pays n’est pourtant pas épargné : différences de températures importantes (été 2003 le plus meurtrier), glaciers des Alpes se réduisant comme peau de chagrin, invasions de plantes et d’insectes venant de pays tropicaux avec leur lot d’affections transmissibles, agricultures dévastées par des grêlons gros comme des balles de ping-pong, rivières sortant de leur lit en quelques minutes inondant des villages entiers…
A l’échelle de la région doloise, cet été, nous avons essuyé plusieurs tornades, mais les nappes phréatiques ne se remplissent pas pour autant, laissant présager à terme des restrictions d’eau pour tous. Un indice marquant du réchauffement climatique, c’est la date des vendanges qui a avancé d’un mois en moins de 30 ans.
La terre est en colère et il y a urgence pour les pays développés, ceux qui sont à l’origine de ce désastre, à prendre des mesures pour une diminution drastique de leurs émissions de gaz à effet de serre.
« … les pays industrialisés portent la responsabilité morale, légale et économique de mener le combat contre le dérèglement du climat. Monsieur le Président, vous vous devez de prendre la tête de ce combat qui est sans aucun doute l’enjeu de ce siècle. Notre avenir commun dépendra dans deux cents jours des choix politiques qui seront faits. ».

Nous vous invitons vivement à signer cet appel : cliquer ici

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