Ce qui fait parler en ce moment, c'est la future disparition de l'érable centenaire (à l'angle du pont Jaurès et de la rue Thévenot) sur le tracé de la véloroute Nantes-Budapest. Ayant été plusieurs fois interpellée à ce sujet, il est bien évident que je le déplore. Mais les choses ne sont pas si simples que ça...
Pour revenir dans le déroulé de ce projet (depuis 2008 et bien avant) : plusieurs tracés avaient été proposés, dont un passant sur le pont de chemin de fer (vers le camping) propriété de la sncf, et un autre proposant un pont mobile pour les vélos passant sur le petit canal à son embranchement avec le canal du Rhône au Rhin. Ceux-ci n'ont pas été retenus par les services du conseil général du Jura pour diverses raisons (sncf, trop coûteux ou impossible à cause de la circulation de bateaux...). La traversée de Dole par la véloroute dont les travaux vont commencer a donc été actée par le pouvoir en place à l'époque, et il est un peu "fort de café" qu'aujourd'hui ce tracé soit dénoncé par quelqu'un qui était dans la majorité du conseil général du Jura. Et ce à 3 jours des travaux.
Il est aussi mensonger de faire croire que depuis 2008, personne ne s'est mobilisé pour cet arbre. Je l'ai fait à plusieurs reprises lors de la présentation du projet par le CG39. Le maire de Dole l'a fait dernièrement, afin qu'une proposition alternative soit étudiée.
La réponse reste la même. La solution serait de passer derrière l'arbre sur une passerelle qui coûterait à la ville près de 130 000 euros (car le CG ne la prendra pas en charge). L'étude d'une boucle plus serrée qui descendrait avant l'érable n'est pas réalisable, car le terrain est trop pentu et l'exigence de l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite ne serait pas prise en compte par cette solution.
Pour aller plus loin, on peut se poser la question de la nécessité de la continuation de la véloroute pour traverser Dole, et l'exigence de sécurité imposée pour les cyclistes l'empruntant (en voie indépendante de la route).
Dernière info : plus d'une centaine d'arbres ont été plantés sur la ville cette année (qui ne remplaceront certes pas cet érable, mais...). De multiples arbres, haies, terres agricoles... sont voués à disparaître sur la région doloise, si des projets d'extension de zones industrielles ou commerciales voient le jour. Entendrons-nous les mêmes voix pour leur défense ?
lundi 1 octobre 2012
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