La crise économique et financière qui a frappé le monde en 2008 est loin d’être terminée : hausse du chômage, crise de l’euro, endettement des États, hausse des prix de l’énergie,… A ce triste tableau il faut ajouter les conséquences de notre activité économique sur la planète.
Cette situation semble désespérante car aucune embellie ne se profile à l’horizon tant sur l’aspect économique qu’environnementale. Si on regarde les choses avec lucidité et objectivité, on voit que notre modèle de développement économique et à bout de souffle.
L’urgence est alors de changer de modèle. Il faut reconvertir notre économie dans un modèle plus durable pour les vivants de la planète et pour leur environnement. Nous avons des propositions sérieuses et réalistes.
La reconversion écologique apporte des solutions à la crise économique, solutions qui peuvent agir rapidement sur la création d’emplois. La mutation écologique nécessite de nombreuses filières industrielles : pour rénover thermiquement les bâtiments - à commencer par les "grands ensembles" où règne la précarité énergétique -, et donc fabriquer des isolants thermiques, des panneaux solaires, mettre en œuvre des agendas 21 territoriaux, promouvoir les parcs éoliens,… pour développer les systèmes de transports collectifs de demain ainsi que des véhicules automobiles sobres, des vélos plus performants, des dispositifs d'éclairage basse consommation, pour produire et distribuer l'énergie de façon renouvelable et décentralisée, mais aussi pour recycler et réduire les déchets en développant des filières du réemploi et de la réparation des biens, réduire les circuits de fabrication et de distribution, en donnant la priorité à l'utilité sociale et à la relocalisation de l'économie.
Sur le site Internet de l'OCDE on peut lire : "Même si l’assainissement des finances publiques et la lutte contre le chômage de masse constituent les défis les plus immédiats, les pays ne doivent pas négliger les problèmes à plus long terme. Des mesures s’imposent en effet maintenant pour empêcher des atteintes irréversibles à l’environnement.
« Des sources de croissance plus vertes peuvent aider les gouvernements à faire face aujourd’hui à ces problèmes pressants », souligne le Secrétaire général de l’OCDE, M. Angel Gurría. « Pour répondre aux besoins des plus de 9 milliards d’habitants de la planète à l’horizon 2050, il sera crucial de rendre l’agriculture, l’approvisionnement en eau, la production d’énergie et les activités manufacturières plus respectueux de l’environnement. »
[…]
Les coûts de l’inaction, économiques mais aussi humains, pourraient être énormes. Faute de nouvelles politiques…"
Les choses sont connues, mais les habitudes sont tenaces et les mentalités changent lentement. La bureaucratie et les élus ne sont pas épargnés par ces défauts. Le rôle d’un élu écologiste et alors de chercher à convaincre ses pairs et les agents publics de la nécessité de modifier les pratiques, de penser les nouvelles infrastructures et autres réalisations sous le prisme du développement durable, de miser sur le long terme et ainsi de participer à le reconversion écologique de notre industrie.
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