Suite à la réflexion engagée sur l'approvisionnement de produits bio en circuit court sur la commune, et notamment le futur besoin dans la restauration collective (20% de bio en 2012), nous avons voulu soutenir ce mode d'agriculture.
Au dernier conseil municipal, j'ai donc présenté à l'assemblée, l'exonération de taxe foncière des agriculteurs pratiquant ce mode de culture.
Cette délibération a été votée à l'unanimité. L'opposition, ironiquement, s'est inquiété du manque à gagner de cette décision. Je lui ai précisé que j'espérais pousser ainsi la reconvertion au bio, des agriculteurs présents sur la commune.
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mardi 29 septembre 2009
vendredi 18 septembre 2009
Schéma des pistes cyclables
En quoi consiste le schéma des pistes cyclables de Dole ?
Depuis le début du mandat, la municipalité s’est engagée à développer des modes de transports doux. Mais pour qu’une véritable alternative à la voiture soit possible, il est nécessaire de prévoir des aménagements adaptés dans la ville. C’est ce que nous avons fait en créant le schéma des pistes cyclables. Ce schéma est un programme d’aménagement à moyen terme que nous souhaitons terminer d’ici la fin du mandat. Il comprend des travaux lourds comme ceux réalisés cet été avenue du Maréchal Juin ou d’autres plus légers comme la mise en place de signalisation d'itinéraires.
Comment a-t-il été dessiné ?
Des représentants de la ville, élus et agents, ont travaillé à la conception de ce schéma en collaboration avec le Collectif des usagers du vélo. Nous avons cherché à relier la ville du nord au sud, du Mont Roland à la forêt de Chaux. Nous avons aussi réfléchi aux liaisons des quartiers vers le centre ville, la gare et les établissements publics comme les écoles.
Le collectif des usagers du vélo nous aide également à identifier les endroits dangereux pour les cyclistes dans la ville et à améliorer leur sécurité. Concernant les axes entrants de la ville, nous y travaillons avec le Grand Dole. Nous voulons qu’au quotidien, les dolois puissent traverser la ville à vélo en toute sécurité.
Quels sont les prochains travaux à venir ?
Dans les semaines à venir, les services techniques vont installer en ville des parkings à vélo. Comme vous avez pu le voir, le pont de la Corniche fait actuellement l’objet de travaux afin de préparer la création de pistes cyclables l’année prochaine. Le Conseil Général doit réaliser un nouveau revêtement sur les voies, nous attendons donc que ce soit fait pour dessiner des pistes de part et d'autre de la chaussée . Grâce à ces pistes, il sera par exemple possible depuis le Poiset de rejoindre le lycée Duhamel à vélo en toute sécurité. Des pistes seront aussi créées rue Julien Feuvrier. Et de la signalétique à destination des cyclistes sera mise en place.
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Depuis le début du mandat, la municipalité s’est engagée à développer des modes de transports doux. Mais pour qu’une véritable alternative à la voiture soit possible, il est nécessaire de prévoir des aménagements adaptés dans la ville. C’est ce que nous avons fait en créant le schéma des pistes cyclables. Ce schéma est un programme d’aménagement à moyen terme que nous souhaitons terminer d’ici la fin du mandat. Il comprend des travaux lourds comme ceux réalisés cet été avenue du Maréchal Juin ou d’autres plus légers comme la mise en place de signalisation d'itinéraires.
Comment a-t-il été dessiné ?
Des représentants de la ville, élus et agents, ont travaillé à la conception de ce schéma en collaboration avec le Collectif des usagers du vélo. Nous avons cherché à relier la ville du nord au sud, du Mont Roland à la forêt de Chaux. Nous avons aussi réfléchi aux liaisons des quartiers vers le centre ville, la gare et les établissements publics comme les écoles.
Le collectif des usagers du vélo nous aide également à identifier les endroits dangereux pour les cyclistes dans la ville et à améliorer leur sécurité. Concernant les axes entrants de la ville, nous y travaillons avec le Grand Dole. Nous voulons qu’au quotidien, les dolois puissent traverser la ville à vélo en toute sécurité.
Quels sont les prochains travaux à venir ?
Dans les semaines à venir, les services techniques vont installer en ville des parkings à vélo. Comme vous avez pu le voir, le pont de la Corniche fait actuellement l’objet de travaux afin de préparer la création de pistes cyclables l’année prochaine. Le Conseil Général doit réaliser un nouveau revêtement sur les voies, nous attendons donc que ce soit fait pour dessiner des pistes de part et d'autre de la chaussée . Grâce à ces pistes, il sera par exemple possible depuis le Poiset de rejoindre le lycée Duhamel à vélo en toute sécurité. Des pistes seront aussi créées rue Julien Feuvrier. Et de la signalétique à destination des cyclistes sera mise en place.
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Isabelle Nouvellon,
Transports
mardi 15 septembre 2009
Réseau de bus du Grand Dole
Les élus verts de l'agglomération du Grand Dole se réjouissent de la mise en place du nouveau TGD, qui allie la couverture de tout le territoire, la fréquence des bus et le prix attractif sur l'année. Ils resteront vigilants sur l'évolution du parc en véhicules propres annoncé par les acteurs.
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Grand Dole,
Transports
dimanche 13 septembre 2009
Pourquoi laisse-t-on pousser les mauvaises herbes à Dole ?
Les méfaits reconnus des pesticides ont depuis longtemps poussé des collectivités à réduire, voire à abandonner l'usage de pesticides et d'engrais chimiques. Les scientifiques et les écologistes dénoncent les ravages sanitaires que provoquent leur utilisation (maux de tête, irritations, troubles nerveux ou respiratoires...) dont les agents municipaux sont les premières victimes.
La municipalité a trois préoccupations : la propreté de la ville, la préservation de la biodiversité et la santé de ses habitants, visiteurs, agents municipaux.
Depuis un an, l'utilisation de désherbants chimiques s'est réduit afin de lutter contre la pollution des sols et de l'eau et préserver la santé de tous. Une nouvelle politique de désherbage se met en place : des plantes ont été choisies sur des critères de durabilité et de besoins plus faibles en engrais, en eau, des solutions alternatives de nettoyage sont testées (thermiques, manuels, produits biologiques..., mais surtout gestion des mauvaises herbes).
Cela signifie que, dans les rues et au pied des arbres, poussent des plantes, des graminées et des fleurs sauvages. Ressenties comme inesthétiques dans la ville, elles constituent une contrepartie inévitable de la protection de la santé des habitants. Ce n'est pas sale, c'est juste une expression de la nature en ville.
D'autre part, à certains endroits de la ville, les pelouses rases sont remplacées par des prairies urbaines fauchées deux fois par an où poussent des herbes sauvages, véritables richesses de la biodiversité en ville.
Ce changement de pratiques s'accompagne dès cet automne, par la formation à la gestion différenciée des espaces et au développement durable, des agents en charge de ces questions (espaces verts, propreté).
« Faire venir la nature en ville », c'est ce que s'applique à faire la collectivité dans les espaces publics. Mais là, comme ailleurs, nous allons devoir changer notre regard sur lesdites « mauvaises herbes ».
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La municipalité a trois préoccupations : la propreté de la ville, la préservation de la biodiversité et la santé de ses habitants, visiteurs, agents municipaux.
Depuis un an, l'utilisation de désherbants chimiques s'est réduit afin de lutter contre la pollution des sols et de l'eau et préserver la santé de tous. Une nouvelle politique de désherbage se met en place : des plantes ont été choisies sur des critères de durabilité et de besoins plus faibles en engrais, en eau, des solutions alternatives de nettoyage sont testées (thermiques, manuels, produits biologiques..., mais surtout gestion des mauvaises herbes).
Cela signifie que, dans les rues et au pied des arbres, poussent des plantes, des graminées et des fleurs sauvages. Ressenties comme inesthétiques dans la ville, elles constituent une contrepartie inévitable de la protection de la santé des habitants. Ce n'est pas sale, c'est juste une expression de la nature en ville.
D'autre part, à certains endroits de la ville, les pelouses rases sont remplacées par des prairies urbaines fauchées deux fois par an où poussent des herbes sauvages, véritables richesses de la biodiversité en ville.
Ce changement de pratiques s'accompagne dès cet automne, par la formation à la gestion différenciée des espaces et au développement durable, des agents en charge de ces questions (espaces verts, propreté).
« Faire venir la nature en ville », c'est ce que s'applique à faire la collectivité dans les espaces publics. Mais là, comme ailleurs, nous allons devoir changer notre regard sur lesdites « mauvaises herbes ».
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Isabelle Nouvellon
dimanche 6 septembre 2009
ON NE NEGOCIE PAS AVEC LE CLIMAT, ON AGIT
« Au mois de décembre de cette année se tiendra à Copenhague le Sommet de l’ONU sur le climat. Confrontés au péril climatique, les dirigeants du monde entier devront parvenir à surmonter leurs divergences d’intérêts de court terme pour se rassembler autour d’un projet politique mondial fondé sur un constat scientifique objectif et ainsi donner une suite au protocole de Kyoto qui soit à la hauteur des enjeux que nous allons devoir tous ensemble affronter dans les décennies à venir. Le résultat de cette conférence dessinera l’avenir climatique de l’humanité. »
Ainsi commence la lettre adressée au président Sarkozy par les ONG (protecteurs de l’environnement, des droits humains ou de la solidarité internationale).
Le problème du réchauffement climatique n’est pas celui des pays du Sud, mais bien une catastrophe mondiale, comme le montrent les diverses catastrophes climatiques qui s’enchaînent depuis quelques années sur toute la partie du globe (Tsunami, tremblements de terre à répétition, ouragans, incendies, inondations de plus en plus ravageuses…). Les pays les plus gravement touchés sont souvent des pays pauvres.
Notre pays n’est pourtant pas épargné : différences de températures importantes (été 2003 le plus meurtrier), glaciers des Alpes se réduisant comme peau de chagrin, invasions de plantes et d’insectes venant de pays tropicaux avec leur lot d’affections transmissibles, agricultures dévastées par des grêlons gros comme des balles de ping-pong, rivières sortant de leur lit en quelques minutes inondant des villages entiers…
A l’échelle de la région doloise, cet été, nous avons essuyé plusieurs tornades, mais les nappes phréatiques ne se remplissent pas pour autant, laissant présager à terme des restrictions d’eau pour tous. Un indice marquant du réchauffement climatique, c’est la date des vendanges qui a avancé d’un mois en moins de 30 ans.
La terre est en colère et il y a urgence pour les pays développés, ceux qui sont à l’origine de ce désastre, à prendre des mesures pour une diminution drastique de leurs émissions de gaz à effet de serre.
« … les pays industrialisés portent la responsabilité morale, légale et économique de mener le combat contre le dérèglement du climat. Monsieur le Président, vous vous devez de prendre la tête de ce combat qui est sans aucun doute l’enjeu de ce siècle. Notre avenir commun dépendra dans deux cents jours des choix politiques qui seront faits. ».
Nous vous invitons vivement à signer cet appel : cliquer ici
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Ainsi commence la lettre adressée au président Sarkozy par les ONG (protecteurs de l’environnement, des droits humains ou de la solidarité internationale).
Le problème du réchauffement climatique n’est pas celui des pays du Sud, mais bien une catastrophe mondiale, comme le montrent les diverses catastrophes climatiques qui s’enchaînent depuis quelques années sur toute la partie du globe (Tsunami, tremblements de terre à répétition, ouragans, incendies, inondations de plus en plus ravageuses…). Les pays les plus gravement touchés sont souvent des pays pauvres.
Notre pays n’est pourtant pas épargné : différences de températures importantes (été 2003 le plus meurtrier), glaciers des Alpes se réduisant comme peau de chagrin, invasions de plantes et d’insectes venant de pays tropicaux avec leur lot d’affections transmissibles, agricultures dévastées par des grêlons gros comme des balles de ping-pong, rivières sortant de leur lit en quelques minutes inondant des villages entiers…
A l’échelle de la région doloise, cet été, nous avons essuyé plusieurs tornades, mais les nappes phréatiques ne se remplissent pas pour autant, laissant présager à terme des restrictions d’eau pour tous. Un indice marquant du réchauffement climatique, c’est la date des vendanges qui a avancé d’un mois en moins de 30 ans.
La terre est en colère et il y a urgence pour les pays développés, ceux qui sont à l’origine de ce désastre, à prendre des mesures pour une diminution drastique de leurs émissions de gaz à effet de serre.
« … les pays industrialisés portent la responsabilité morale, légale et économique de mener le combat contre le dérèglement du climat. Monsieur le Président, vous vous devez de prendre la tête de ce combat qui est sans aucun doute l’enjeu de ce siècle. Notre avenir commun dépendra dans deux cents jours des choix politiques qui seront faits. ».
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Isabelle Nouvellon
Des boules comme à Noël
Voici ce qu'on peut voir sur la zone des Epenottes depuis quelques temps. Devant une structure commerciale en construction, s'alignent des réverbères à deux boules tous les 5 mètres. Scandaleux, à l'heure où nous nous devons de réduire notre consommation énergétique, qui plus est, dans un endroit où seuls les chats s'y baladent la nuit. Comment l'aménageur n'a-t-il pas pu recevoir les messages de sobriété énergétique transmis via les médias au regard de l'épuisement des ressources ? Les réverbères munis d'ampoules à économie d'énergie, sont trop nombreux et éclairent le ciel, ce qui annule la bonne intention du départ.
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Isabelle Nouvellon
mardi 1 septembre 2009
Les élus écologistes dolois opposés à la carrière de Moissey
le Progrès : 01.09.2009
« On a perdu une bataille mais tout n'est pas terminé » souligne avec force Marc Borneck, conseiller municipal écologiste de Dole à propos du combat juridique lancé contre la carrière de Moissey. Et à l'heure où s'ouvre l'enquête d'utilité publique, il revient à la charge. « Le projet d'extension est aberrant. On veut que la population prenne conscience des enjeux » déclare-t-il.
Pour lui? comme pour sa collègue élue Isabelle Nouvelon, « ce massif de la Serre est d'un intérêt fondamental pour ce territoire ». C'est la raison pour laquelle il exhorte à « ne pas le dilapider ».
Enjeu touristique, enjeu écologique, enjeu financier.... à leur sens, les motifs d'opposition à une autorisation de continuer d'exploiter, sur 30 années encore ce filon d'eurite, ne manquent pas.
D'abord, ce minerai est très rare. Ce site est unique dans le Jura et il convient donc d'utiliser la roche avec parcimonie. « Nous pourrions en avoir besoin pour les générations futures » estiment les élus.
Et puis, Dole s'est engagée dans une politique de chauffage au bois. Sacrifier 14 hectares de surfaces boisées paraît discutable.
Ensuite, le site est en zone Natura 2000 et il recèle des espèces floristiques et faunistiques rares.
Enfin au-delà des nuisances sonores, ce projet créera « une saignée dans le massif ». Une pollution visuelle guère compatible estiment-ils avec la perspective d'un développement touristique.
Quant à la taxe de fortage dont ils ne nient pas qu'elle représente une rentrée très intéressante pour les communes concernées, elle leur semble bien inférieure aux tarifs pratiqués dans d'autres départements.
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« On a perdu une bataille mais tout n'est pas terminé » souligne avec force Marc Borneck, conseiller municipal écologiste de Dole à propos du combat juridique lancé contre la carrière de Moissey. Et à l'heure où s'ouvre l'enquête d'utilité publique, il revient à la charge. « Le projet d'extension est aberrant. On veut que la population prenne conscience des enjeux » déclare-t-il.
Pour lui? comme pour sa collègue élue Isabelle Nouvelon, « ce massif de la Serre est d'un intérêt fondamental pour ce territoire ». C'est la raison pour laquelle il exhorte à « ne pas le dilapider ».
Enjeu touristique, enjeu écologique, enjeu financier.... à leur sens, les motifs d'opposition à une autorisation de continuer d'exploiter, sur 30 années encore ce filon d'eurite, ne manquent pas.
D'abord, ce minerai est très rare. Ce site est unique dans le Jura et il convient donc d'utiliser la roche avec parcimonie. « Nous pourrions en avoir besoin pour les générations futures » estiment les élus.
Et puis, Dole s'est engagée dans une politique de chauffage au bois. Sacrifier 14 hectares de surfaces boisées paraît discutable.
Ensuite, le site est en zone Natura 2000 et il recèle des espèces floristiques et faunistiques rares.
Enfin au-delà des nuisances sonores, ce projet créera « une saignée dans le massif ». Une pollution visuelle guère compatible estiment-ils avec la perspective d'un développement touristique.
Quant à la taxe de fortage dont ils ne nient pas qu'elle représente une rentrée très intéressante pour les communes concernées, elle leur semble bien inférieure aux tarifs pratiqués dans d'autres départements.
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